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ICL arrive sur le marché des biostimulants

Quatre biostimulants, Adamite, Goldstone, Garnet et Sard, viennent constituer la gamme Beoz d'ICL.

Le fabricant d’engrais ICL fait son entrée sur le marché des biostimulants en lançant Beoz, une gamme de biostimulants de « troisième génération ».

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« Nous avons pris du temps pour arriver sur le marché des biostimulants, car nous voulions pouvoir proposer des solutions innovantes, performantes et fiables », a introduit Mark Schulz, directeur général ICL France-Benelux lors d’une visioconférence organisée jeudi 18 septembre.

Quatre produits homologués

L’industriel de la fertilisation minérale lance Beoz, une gamme de biostimulants de « troisième génération », précise Frédéric Carnet, responsable agronomique et ingénieur développement chez ICL. Concrètement, aux substances bioactives (extraits d’algues, acides aminés, acides humiques ou fulviques) s’ajoute un troisième composant : la « technologie métabolites », en cours de dépôt de brevet. « Ces métabolites microbiens sont des molécules organiques libérées naturellement par les rhizobactéries. Nous les caractérisons, les sélectionnons et les regroupons selon leur effet agronomique ciblé », explique-t-il.

La gamme Beoz comprend quatre biostimulants homologués, conçus non pas pour « tout faire », mais pour répondre à des problématiques précises. Ainsi, Adamite, destiné aux fruitiers et à la vigne, aide à lutter contre le stress abiotique (début de printemps) et favorise la croissance végétative. Goldstone agit à la fois sur le développement foliaire et racinaire. Il est donc recommandé sur pommes de terre, betteraves, etc. Garnet, lui, renforce la tolérance face aux stress hydrique et thermique. Et enfin, Sard optimise la nutrition des plantes avec une amélioration de l’absorption des oligoéléments, comme le zinc pour le maïs.

Une dizaine de cultures en test

Fruit de plus de cinq années de recherche, les solutions ont fait leurs preuves sur le terrain. En vigne, les parcelles traitées avec Beoz ont moins souffert de millerandage avec un poids par grappe plus important et un rendement supérieur. Sur pommes de terre, les expérimentations menées en 2025 ont montré un gain de rendement en moyenne de 6 %. Au total, plus de 120 essais sont en cours en Europe sur une dizaine de cultures.

« Côté grandes cultures, les producteurs demandent plus de preuves et d’efficacité pour justifier leur investissement. Nous sommes donc en train de vérifier la performance de nos solutions sur céréales et espérons attaquer ce marché dès l’an prochain », projette Mark Schulz.

Pour soutenir le déploiement de ses solutions, ICL mise sur une forte animation du marché, à la fois sur les points de vente des distributeurs et directement auprès des agriculteurs, désireux de voir et comprendre les bénéfices. Dans cette optique, l’entreprise développe également des formations digitales afin de faciliter l’accès aux informations sur les biostimulants.

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